Preview de Deus Ex: Human Revolution

Vendredi, j’étais une fois encore invité dans les locaux presque parisiens de Square Enix, cette fois pour poser mes douces mains sur une démo de Deus Ex: Human Revolution dans sa version PlayStation 3. Par chance, je connais bien la série, ou plutôt son premier opus que j’avais dévoré sur PC il y a quelques années. Cette préquelle développée par Eidos Montréal me fait donc de l’œil depuis son annonce. Entre infiltration et futur imparfait, impressions cybernétiques sur le blockbuster de ce début d’année…


Deus Ex: Human Revolution propulse le joueur en 2027 alors que la société Sarif Industries, spécialisée dans la fabrication prothèses bio-mécaniques, s’apprête à lancer une technologie révolutionnaire dans le domaine de la bio-génétique. Si la multinationale affirme venir en aide aux handicaps humains grâce à ces implants, cette politique semble cacher une importante conspiration. On découvre ensuite Adam Jensen, ex-membre du SWAT récemment nommé chef de la sécurité de Sarif. Il est accompagné de Megan Reed avec qui il semble partager plus qu’une simple conversation sur l’activité de la société. Très vite, Adam est accueilli par David Sarif pour les dernières recommandations avant le départ pour Washington. Un briefing interrompu par l’intrusion de terroristes dans les locaux. Pas le temps d’admirer le décor, il s’agit de progresser tout en admirant les scènes scriptées, notamment cet impressionnant jet de scientifique contre une vitre fragile. Un didacticiel explique progressivement quelles sont les possibilités offertes à Adam, puis l’action suit son court. Mais quelques pas plus tard, notre héros encore 100 % bio se fait étaler par un terroriste augmenté de la tête aux pieds.

Ce Deus Ex n’est pas un FPS comme les autres. À vrai dire, il n’a de FPS que la caméra à la première personne. Ce qui m’arrange, n’ayant pas encore les réflexes imposés par le genre. J’ai choisi pour la seconde mission que l’on m’implante une arme non létale, parce que je suis un type pacifiste. L’approche la plus intéressante reste l’infiltration. D’ailleurs, les développeurs ont conçu un système de couverture et de mouvements discrets très agréables à prendre en main. Dans la seconde partie de cette présentation, il était possible de passer par les couloirs, les toits ou les conduits d’aération. Cette décision influe directement sur le nombre de soldats rencontrés. Il y a fort à parier que chaque partie de Deus Ex: Human Revolution peut être envisagée d’une dizaine de façons différentes, les interactions et les fins dépendant à la fois de vos choix et des répliques données aux PNJ. Pour preuve, j’ai étonné l’équipe de Square Enix à la fin de la démo : en choisissant une augmentation oculaire, ce que personne n’avait fait jusqu’alors, j’ai pu avoir des détails précis sur la condition d’un malfrat qui menaçait de tuer une otage, que j’ai bien évidemment libérée. La liste d’implants est longue et promet bien des surprises !

La direction artistique de Human Revolution est convaincante. En intérieur comme dehors, les développeurs ont su donner vie à cet univers si particulier rempli de hautes technologies. Les interfaces sont à la fois esthétiques et bien agencées. Le menu principal accessible via la touche « Select » offre une vue agrémentée d’images sur les augmentations, les objectifs de mission ainsi qu’un tas d’autres notes et détails permettant de progresser dans l’aventure. Graphiquement, il faut admettre que le travail est excellent, mais il n’atteint pas certaines productions actuelles. Les visages, par exemple, n’ont pas cette finition qui rendent Red Dead Redemption ou L.A. Noire aussi impressionnants. En revanche, le moindre ordinateur de bureau et le moindre flacon de détartrant dans les toilettes sont modélisés avec précision. Encore une fois, Deus Ex: Human Revolution mise sur son univers, sa richesse et le grand spectacle plutôt que sur la démonstration technique. Rendez-vous en août !

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